Le trône des magiciens, tome 1 : Le défi de la couronne

Crédits Ce livre est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des comportements de personnes ou des lieux réels serait utilisée de façon fictive. Les autres noms, personnages, lieux et événements sont issus de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé serait totalement fortuite. Les erreurs qui peuvent subsister sont le fait de l’auteur. Le piratage prive l’auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit. Crédits Design de couverture : ©Châtaigne Alpha-lecture : Naxi et Châtaigne Bêta-lecture : Bénédicte P. Durand et Fanny Corrections du texte : Porte-plume Contrôle qualité : Audrey K. Lancien Maquette : Blandine Pouchoulin Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut la photocopie, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Jupiter Phaeton Éditions 35 rue Fonbalquine 24100 Bergerac. ISBN : 978-2-38401-190-2 Jupiter Phaeton Éditions Première édition : Mars 2023 Dépôt légal : Mars 2023 Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse : Mars 2023 Copyright © 2023 Jupiter Phaeton www.jupiterphaeton.com L'Ordre des pandas Envie de faire partie de la communauté de l’Ordre des pandas et de découvrir des nouvelles inédites et gratuites ? Pour ça, rien de plus simple, rejoins mon Discord ou ma newsletter : Rejoins l'Ordre des pandas ! Chapitre 1 « Tu n’es qu’un abruti. » Dernières paroles prononcées par Katleen à son frère Konrad il y a trois ans. KATLEEN — Et là, bim, je la fais marcher sur l’eau, je prends des clichés, et dix minutes plus tard, elle est dans mon lit. Le visage de Nathan était radieux. Il donnait l’impression d’avoir trouvé la recette magique pour flirter avec toutes les femmes du monde. — O.K., mais comment est-ce que tu les fais marcher sur l’eau ? s’enquit Edward. — Tu crois vraiment que je vais te filer mon secret ? Tu ne saurais pas l’utiliser à sa juste mesure. — Je ne compte pas me pointer dans la rue avec mon appareil photo et dire à une fille que je peux la faire marcher sur l’eau, lâcha Edward en levant les yeux au ciel. C’est ringard. — C’est romantique, corrigea Nathan. — Kate, c’est romantique ou ringard ? La jeune femme sourit en haussant les épaules. Elle refusait de se mêler des combats de coqs qu’Edward et Nathan menaient à chaque fois qu’ils allaient ensemble au café. Après avoir tourné la tête vers Anna, juste à sa droite, elle la supplia du regard de la sauver de cette situation. — Et donc, comment tu la fais marcher sur l’eau ? insista la belle blonde. — C’est tout ce qui vous intéresse ? s’agaça Nathan. Vous ne me demandez pas si elle était sexy ? Vous ne voulez pas voir la photo ? — Tu as une photo ? poursuivit Anna. Il sortit son Smartphone pour montrer le cliché. La femme donnait réellement l’impression de marcher sur l’eau. Comment était-ce possible ? Des vibrations firent sursauter Kate. Il s’agissait de son propre téléphone, qu’elle tira de sa poche, avant de froncer les sourcils en découvrant le numéro affiché. — Kate ? lança Anna en voyant son trouble. Qu’est-ce qu’il se passe ? La jeune femme ne répondit pas. Edward saisit le portable des mains de Nathan et s’extasia. — Mais comment tu as fait ? grogna-t-il. Il gratta son crâne rasé. Ses cheveux repoussaient et le démangeaient. — Kate ? répéta Anna. C’est qui ? Il y a un problème ? Katleen se leva du fauteuil en cuir vert où elle était installée. Après avoir fait un geste de la main à ses amis, tout en pointant son téléphone de l’index pour expliquer la raison de son départ précipité, elle se dirigea vers la porte d’entrée du café et prit l’appel. — Allô ? — Il est mort. Kate ne saisit pas tout de suite ce que ça signifiait. Alors qu’elle sortait de l’établissement, l’air frais extérieur frappa ses joues. Elle n’avait pas emporté son manteau, et se mit aussitôt à frissonner. — Kate, il faut que tu viennes. Le ton suppliant de Kio l’émut. — Maintenant ? s’étonna-t-elle. Les mots eurent du mal à franchir la barrière de ses lèvres. — Konrad a besoin de toi. — Konrad n’a jamais eu besoin de personne, lâcha-t-elle sur un ton sec. — La succession ne sera pas simple. — Il parle déjà de prendre la couronne ? C’est arrivé il y a combien de temps ? Le corps de Papa n’est même pas refroidi que… — Tu sais bien qu’il doit prendre ses responsabilités. — Pourquoi tu m’appelles ? Pour me dire de rentrer à toute allure histoire de montrer que je soutiens mon frère aîné dans sa prise de pouvoir ? A-t-il précipité Papa dans la tombe lui-même pour monter plus vite sur le trône ? — Kate ! La jeune femme se tut le temps de faire le tri dans ses émotions. Était-elle allée trop loin avec cette accusation ? Sûrement. Saisie par les remords, elle songea à la difficulté que cet appel représentait pour Kio. Son frère ne méritait pas qu’elle lui crache son venin au visage. Ce n’était pas à lui qu’elle en voulait, c’était à Konrad. Elle coinça le téléphone entre son oreille et son épaule, puis passa ses mains à l’arrière de son crâne pour rassembler ses longs cheveux blancs. Quand on la rencontrait pour la première fois, on lui demandait souvent par quel miracle elle parvenait à obtenir une telle décoloration. Aucun produit chimique n’était responsable de la couleur laiteuse de ses cheveux, il s’agissait d’un trait génétique, transmis de génération en génération. Tous les Ash avaient les cheveux blancs. Elle se