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Un chihuahua dans la théière - Weekend à Bornholm

Author/Uploaded by Chris L.P. Elliott

Un chihuahua dans la théière Week-end à Bornholm Chris L. P. ELLIOTT Un chihuahua dans la théière ISBN : 9782492812194 Copyright Banlieue Est Éditions Table des matières Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre...

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Un chihuahua dans la théière Week-end à Bornholm Chris L. P. ELLIOTT Un chihuahua dans la théière ISBN : 9782492812194 Copyright Banlieue Est Éditions Table des matières Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Clap de fin Découvrez le cadre du roman sur le site : www.chris-l-p-elliott.eu Chapitre 1 C’était une magnifique journée d’été ensoleillée, agrémentée d’une bonne brise, une de ces journées comme le sud de la Suède en connaît au mois d’août. Il y avait foule dans les jardins du monastère de Ystad, petite ville baignée par la mer Baltique. Sur le côté du bâtiment religieux, les visiteurs appréciaient le calme de l’étang planté de saules. Attendris, les parents regardaient leurs enfants donner à manger aux canards. Derrière l’abbaye où il avait garé le camion des brasseries Knöll, Nils s’affairait, sortant des barils de bière et les empilant sur le diable. La tâche n’était pas facile et lui était pénible, mais c’était très bien payé et on lui avait donné une grosse avance. Il était à l’heure et n’avait plus qu’à attendre… De là où il était, rien ne pouvait lui échapper. Les renseignements étaient justes et tout se passa comme prévu, sans un bruit. Ce fut d’ailleurs bien plus facile qu’il ne l’avait imaginé. Mais au moment où il repartait avec son diable, il était là, « Hercule ». Ce crétin l’avait suivi. Nils s’aperçut alors, avec effroi, que le minuscule cabot tenait dans la gueule le porte-clefs en cuir avec la clef du camion ; elle était tombée de sa poche. Nils posa le diable contre le mur de l’abbaye et tenta d’approcher l’animal « Viens ! Donne ! », mais celui-ci s’enfuit en courant, traversa la partie déserte du jardin puis fila dans des ruelles pavées, bordées de roses trémières, pour s’engouffrer, la clef dans la gueule, à l’arrière d’un café. Revêtu de sa tenue de livreur, Nils avait suivi Hercule avec le diable allégé de sa cargaison. Il entra à la suite du chien dans la réserve du café. Coup de chance, la bestiole s’était arrêtée, apeurée, tétanisée par les bruits venus des cuisines. Sans réfléchir, Nils lui allongea un coup de pied qui l’envoya contre un frigo, puis il le saisit et lui tordit le cou alors que s’ouvrait la porte. Une serveuse bâtie comme une armoire à glace se tenait devant lui et se montra surprise. — Salut ! Tiens, ce n’est pas Anders qui livre aujourd’hui ? — Non, non, il… il est malade, lui répondit Nils tout en planquant le clebs derrière le diable. — Les barils sont là, vous arrivez à temps, on est presque à sec. Attendez, je vous amène le dernier. Je reviens ! Nils en profita, ouvrit le couvercle du premier récipient sur l’étagère en face de lui et se débarrassa du petit animal. Puis il récupéra la clef qui était au sol, chargea des barils de bière vides sur le diable et fila sans demander son reste à travers les ruelles désertes. Il repassa derrière l’étang puis traversa les jardins, plutôt vite pour un livreur, son cœur battait la chamade. Ce con de chien avait failli tout faire rater, pensa-t-il. Il devait reprendre les barils contre le mur de l’abbaye et déguerpir fissa. Heureusement, ceux-ci étaient cachés entre le mur du monastère et le camion, personne n’y avait touché. Rapidement, Nils fit descendre la plate-forme élévatrice à l’aide de la télécommande puis ouvrit les portes arrière. Il y plaça le diable, les barils et y poussa la moto qu’il avait discrètement dissimulée plus tôt derrière un massif d’arbustes, le long du bâtiment. ll chargea l’ensemble dans un bruit de ferraille et referma les portes. Enfin, il redressa la plate-forme, monta dans la cabine et démarra. Il fallait maintenant faire disparaître le camion, et vite. Karen et Poul étaient contents d’accueillir leurs amis français Agnès et son frère Jean Lafay. Se connaissant de longue date, les amis avaient chacun amené leur chien. Ils s’étaient installés à une table du café Bäckahästen non loin de l’abbaye au milieu des fleurs, heureux de se retrouver. Karen présentait l’histoire du lieu : le nom du café s’inspirait d’une légende moyenâgeuse, d’un cheval sortant de la source située sous leurs yeux pour promener les enfants du village sur son dos avant d’y replonger et de disparaître. Les deux chiens, Bernard Saint, le saint-bernard noir de Karen et Poul et Virgule, la spaniel blanche et feu des Lafay, s’étaient livrés à leurs salutations canines d’usage. Ils s’entendraient sûrement très bien. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls représentants du monde canin dans le café, de nombreuses familles accompagnées de chiens de toutes races profitaient des jardins entourant l’abbaye et son monastère. Il régnait une ambiance de vacances, les quadrupèdes se tenaient cois, la chaleur et le dépaysement les anesthésiaient. Un accord tacite avec leur maître leur imposait de rester calmes et d’entamer une sieste dans ce lieu inconnu. Les enfants guettaient leurs glaces… Le service n’était pas rapide malgré une activité débordante en cuisine et au bar. Les clients, très nombreux, attendaient leurs commandes, à leur table ou au bar. Sven, le patron du café, était ravi, le chiffre d’affaires de la journée s’envolait et dépassait ses espérances. Ça consommait dur ! Une riche idée d’avoir prévu des gamelles pour donner à boire aux chiens, pensa-t-il. Les clients appréciaient et puis cela amusait les enfants de voir leur toutou préféré servi en même temps qu’eux. De plus, Sven avait eu la main heureuse, les jeunes étudiants du club d’athlétisme local embauchés pour le service à l’occasion de la semaine la plus festive de l’été étaient infatigables et abattaient un travail monstre. — Quelle belle exposition et quelle belle abbaye ! commença Agnès, je n’en reviens pas ! Des instruments de percussion préhistoriques en

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