Author/Uploaded by Steve Berry
Pour Derrick Koger, Nick Koger,Toni Sims, Trinity Dorner et Kelsey Deal,mes irremplaçables « imaginieurs ». Accordez-moi au moins ce dernier plaisir. J’adore le mystère et souhaite demeurer à jamais une énigme. Louis II, roi de Bavière Sommaire Titr...
Pour Derrick Koger, Nick Koger,Toni Sims, Trinity Dorner et Kelsey Deal,mes irremplaçables « imaginieurs ». Accordez-moi au moins ce dernier plaisir. J’adore le mystère et souhaite demeurer à jamais une énigme. Louis II, roi de Bavière Sommaire Titre Dédicace Exergue Prologue De nos jours Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Chapitre 45 Chapitre 46 Chapitre 47 Chapitre 48 Chapitre 49 Chapitre 50 Chapitre 51 Chapitre 52 Chapitre 53 Chapitre 54 Chapitre 55 Chapitre 56 Chapitre 57 Chapitre 58 Chapitre 59 Chapitre 60 Chapitre 61 Chapitre 62 Chapitre 63 Chapitre 64 Chapitre 65 Chapitre 66 Chapitre 67 Chapitre 68 Chapitre 69 Chapitre 70 Chapitre 71 Chapitre 72 Chapitre 73 Chapitre 74 Chapitre 75 Chapitre 76 Chapitre 77 Chapitre 78 Chapitre 79 Chapitre 80 Chapitre 81 Chapitre 82 Chapitre 83 Chapitre 84 Chapitre 85 Notes de l'auteur Remerciements Du même auteur au cherche midi Copyright Prologue Alpes bavaroises8 août 18813 h 10 Louis Frédéric Guillaume de Wittelsbach adorait la nuit. Il avait depuis longtemps cessé de vivre au soleil, préférant la sérénité d’un ciel de velours noir piqueté d’étoiles scintillantes à la chaleur d’un jour d’été. Pour monsieur Tout-le-Monde, une telle préférence n’aurait pas constitué un problème. Mais il n’était pas monsieur Tout-le-Monde, loin de là. Il était le roi Louis II. Duc de Souabe et de Franconie. Comte palatin du Rhin. Ultime rejeton d’une longue lignée de Wittelsbach qui régnait sur la Bavière depuis plus de sept siècles. Cela faisait dix-sept ans qu’il occupait le trône, à la tête d’une principauté qui s’étendait depuis les sommets escarpés des Alpes au sud jusqu’aux forêts de la Prusse au nord. Au milieu coulaient le Danube, l’Inn et l’Isar. C’était une contrée de hameaux et de villages, rurale et variée, comptant quatre millions et demi de sujets qui vivaient à la fois sous son autorité et l’influence déclinante de l’Église catholique, l’un des trente-neuf États indépendants qui avaient constitué le Bund, la confédération formée soixante-dix ans plus tôt en rassemblant les derniers vestiges du Saint Empire romain germanique. La Bavière était son royaume. Il en était l’unique maître. Mais, chose étrange pour un monarque, il avait cette situation en horreur. Et s’il était venu ici ce soir, c’était pour y mettre un terme. Son carrosse s’arrêta. Le trajet vers l’est sur des chemins cahoteux à partir de son palais de Linderhof avait duré plusieurs heures. Il était resté assis bien en retrait sur son siège, à l’abri des regards, emmitouflé dans une cape, les rideaux tirés sur les vitres, les lanternes de la voiture éclairant seules la voie. Il chérissait ces excursions nocturnes. Il s’en offrait une presque chaque soir. Certaines, courtes, à travers les forêts sombres des Alpes ; d’autres dans les espaces reculés des montagnes où peu s’aventuraient. C’étaient surtout ces dernières qu’il affectionnait, la solitude étant devenue son refuge. Il détestait la politique, les gens qui s’intéressaient à la politique, et même tout ce qui touchait ne fût-ce que de loin à la politique. Sa couronne n’était désormais rien de plus qu’un fardeau pour lui. À ses yeux, gouverner n’était pas un but à atteindre par tous les moyens, mais plutôt un désagrément. Il aimait mieux rêver, construire, obéir à ses propres règles, drapé dans un non-conformisme bien à lui, tel un seigneur légendaire des âges mystiques qui n’avait de comptes à rendre à personne. N’était-ce pas prodigieux ? Il avait découvert que la paix existait bel et bien dans le monde imaginaire. Et aussi le réconfort. Sans parler du plaisir. La Constitution bavaroise stipulait que le monarque devait résider à Munich au moins vingt et un
Author: A Jade; Ashley Jade
Year: 2023
Views: 28156
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