Author/Uploaded by Sherily Holmes
DOUBLURE TRAGIQUE Cosy crime Les enquêtes de Pippa, Tome 9 Par Sherily Holmes Copyright ©Sherily HOLMES 2023 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. TITRES DE L’AUTEUR : La collection « Les enquêtes de Pippa » CASINO FATAL, Les enquêtes de Pippa T...
DOUBLURE TRAGIQUE Cosy crime Les enquêtes de Pippa, Tome 9 Par Sherily Holmes Copyright ©Sherily HOLMES 2023 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. TITRES DE L’AUTEUR : La collection « Les enquêtes de Pippa » CASINO FATAL, Les enquêtes de Pippa Tome 1 MORT PHINE SUSPECTE, Les enquêtes de Pippa Tome 2 NOËL MORTEL, Les enquêtes de Pippa Tome 3 LECTURE A RISQUE, Les enquêtes de Pippa Tome 4 OUBLI FUNESTE, Les enquêtes de Pippa Tome 5 VISION MACABRE, Les enquêtes de Pippa Tome 6 PENCHANT MEURTRIER, Les enquêtes de Pippa Tome 7 CACHE CACHE MORTUAIRE, Les enquêtes de Pippa Tome 8 DOUBLURE TRAGIQUE, Les enquêtes de Pippa Tome 9 CHAPITRE 1 BAAOUM !! Pippa s’éveilla en sursaut, et sauta, nue, hors de son lit. Le bruit sourd et dense venait de faire trembler les murs. Avait-elle rêvé ? On aurait dit une explosion, ou bien un tremblement de terre. L’esprit confus, elle regarda autour d’elle. Rien n’avait bougé. Elle se rappela alors qu’elle n’était pas seule, en voyant la silhouette familière se dessiner sous les draps. Stan était là, avec elle. Ils avaient passé la soirée ensemble, puis s’étaient endormis côte à côte. Elle le vit bouger. Il ne pouvait pas ne rien avoir entendu. Peu de choses perturbaient le médecin expérimenté, certes, mais tout de même ! — Stan ! Tu as entendu ? Ce bruit ? — Quoi ? Ah ! C’était sûrement un avion qui passait le mur du son. Rendors-toi, viens. La jeune femme tendit l’oreille. Tout était calme. Elle jeta rapidement un coup d’œil dehors, entrouvrant les volets sans faire de bruit. Il faisait nuit, un faible éclairage, voilé par l’humidité, laissait entrevoir les façades hétéroclites des immeubles de la rue. Rien ne semblait bouger, si ce n’était quelques fenêtres éclairées chez des habitants, sans doute réveillés comme elle par le vacarme. Rassurée, elle regarda l’heure, puis retourna se coucher. Presque aussitôt, les mains de son amoureux se posèrent sur elle, puis la caressèrent. Lovée contre lui, elle se sentait en sécurité. Au petit matin, le hurlement lancinant de sirènes d’ambulance sortit les tourtereaux du sommeil. Encore du bruit ?! Mais que se passait-il ? Cette fois, ce fut Stan qui se leva le premier, pour aller voir à la fenêtre. Le soleil était tout juste en train de paraître, et un remue-ménage semblait venir de la rue de l’immeuble de Pippa. Cependant, on ne voyait rien depuis l’appartement, situé au cinquième étage et donnant au Sud. On entendait seulement des gens qui parlaient fort, quelques cris, et cette sirène qui se mettait en route par intermittence. — Bon, je vais descendre me renseigner sur ce qui se passe, et voir si on a besoin de moi. J’en profiterai pour remonter des croissants. — Je prépare le café. Tiens-moi au courant. Stan déposa un baiser sur la bouche pulpeuse et veloutée de la jeune femme. Il était constamment sur ses gardes, lorsqu’il s’agissait d’une question médicale. Déformation professionnelle. Il enfila à la va-vite son pantalon et une chemise, ainsi qu’une paire de chaussures dont il ne prit pas le temps de nouer les lacets, et se précipita dans l’escalier. Chirurgien neurologue, puis chef du département psychiatrie de l’hôpital, il avait l’habitude des urgences. Il consacrait sa vie à son travail, et tout son temps libre, soit quelques soirées par mois seulement, à Pippa. Celle-ci ne s’en plaignait pas, très occupée elle-même par son métier et ses passions dévorantes. Lorsqu’ils se voyaient, c’était toujours intense, et la moindre minute glanée ensemble était dégustée à sa juste valeur. Après s’être connus dans leur jeunesse, puis séparés, ils s’étaient retrouvés quelques années plus tard, et avaient renoué avec bonheur. Le couple qu’ils formaient, malgré la différence d’âge, était très assorti. Ils étaient beaux, dynamiques, et passionnés. Pourtant, la jeune aide-soignante refusait toujours de vivre avec son partenaire. Trop indépendante pour souhaiter s’installer chez lui, elle avait même refusé qu’il intervienne en sa faveur pour un logement dans sa résidence cossue. Elle préférait son trois-pièces un peu décrépi au cinquième sans ascenseur, dans ce vieil immeuble du centre-ville, où elle se sentait vraiment chez elle, et libre. Ainsi, elle pouvait rentrer à l’heure qu’elle voulait, voir qui elle voulait, dormir et manger quand elle en avait envie. L’absence de contraintes d’horaires et de nécessité de se justifier sur ses actes, hormis pour ses gardes à l’hôpital, étaient son luxe quotidien. Par-dessus tout, Pippa tenait à continuer de mener sa passion la plus dévorante : aider son ami lieutenant, Phil, à résoudre des enquêtes policières. Presque tous les jours, après le travail, elle le rejoignait donc au commissariat pour des aventures extraordinaires. La jeune femme revêtit un joli déshabillé rose pâle, qui faisait ressortir sa chevelure dense et son teint doré. Stan aimait beaucoup cette tenue, légèrement satinée comme la peau de sa chérie, et moulante sur ses hanches rondes. Ainsi parée, elle se savait irrésistible. Elle prépara un café corsé, et mit la table. Elle avait juste le temps de se rafraîchir et de se parfumer avant qu’il revienne. Ni l’un ni l’autre n’avait de garde à effectuer ce matin, ce qui était assez rare pour qu’ils en profitent pleinement. La journée allait être merveilleuse. Pourtant, après une demi-heure d’attente, Stan ne revenait pas. On n’entendait plus la sirène, ni aucun bruit. Pippa se pencha à la fenêtre. Seul un brouhaha léger lui parvint. Des personnes semblaient aller et venir, mais pas d’amoureux en vue. Elle allait s’habiller pour descendre, lorsque la porte s’ouvrit. C’était lui. Il avait la mine des mauvais jours, la légèreté avait laissé la place à la gravité. Le charme de la matinée fut immédiatement rompu. — Qu’est-ce qui se passe ? — Un mort, ou plutôt une morte. Elle était déjà dans l’ambulance, lorsque je suis arrivé. C’était trop tard. Je suis resté un moment pour aider à calmer les gens
Author: William W. Johnstone; J.A. Johnstone
Year: 2023
Views: 28987
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