Author/Uploaded by Séverine Balavoine
Séverine Balavoine Enzo L’alcôve - tome 3 Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou utilisés fictivement, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des établissements d’affaires, des évènements ou des lieux ne serait que p...
Séverine Balavoine Enzo L’alcôve - tome 3 Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou utilisés fictivement, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des établissements d’affaires, des évènements ou des lieux ne serait que pure coïncidence. Crédits Couverture : © MMC ProdGraph Photo : Adobe Stock Corrections et relecture : Aline Nivert Bêta lecture : Sam http://surletagere.com/ Réalisation technique et mise en page : Pierre-Emmanuel Malissin Tous droits réservés. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter : . Dépôt légal : mars 2023 Première édition : février 2023 Prix : 15€ Copyright © Séverine Balavoine 2023 Table des matières 1 Enzo 2 Arthur 3 Enzo 4 Arthur 5 Enzo 6 Arthur 7 Enzo 8 Arthur 9 Enzo 10 Arthur 11 Enzo 12 Arthur 13 Enzo 14 Arthur 15 Enzo 16 Arthur 17 Enzo 18 Arthur 19 Enzo 20 Arthur 21 Enzo 22 Arthur 23 Enzo 24 Arthur 25 Enzo 26 Arthur 27 Enzo 28 Arthur 29 Enzo 30 Arthur 31 Enzo 32 Arthur 33 Enzo 34 Arthur 35 Enzo 36 Arthur 37 Enzo 38 Arthur 39 Enzo 40 Arthur 41 Enzo 42 Arthur Épilogue Enzo Remerciements Vous avez aimé ce livre ? « On ne s’éprend que de l’apparence, mais on aime la vérité. » Emmanuel Kant 1 Enzo Sa langue parcourt ma gorge, ses mains pressent mes fesses et son bassin se colle au mien. La chaleur envahit mon corps et je m’abandonne à lui, cherchant plus de contact. Je veux qu’il me serre à m’en faire mal, je veux une étreinte virile, sentir son sexe dur contre le mien. Je veux savoir, et ne pas douter une seule seconde que c’est lui qui me tient dans ses bras, qui fait chavirer le moindre atome de mon être, qui provoque cette excitation sans précédent qui menace de m’enflammer, à chaque instant. Je désire plus que tout que cette fois, il ne s’arrête pas à un baiser fiévreux, dans un coin sombre de L’alcôve. Je veux qu’il aille plus loin, qu’il prenne des initiatives, qu’il me guide vers ce corps à corps que j’attends et redoute plus que tout. Car quand nous aurons franchi ce pas, il me sera impossible de faire demi-tour, il faudra que je choisisse, que je quitte, que je provoque la souffrance chez l’un ou l’autre. Mais pour le moment, je gémis à son oreille et renverse la tête en arrière, dans une invitation silencieuse. Je m’offre à lui, complètement. Il gronde, un bruit sourd provenant de son ventre, du plus profond de lui. Ses doigts glissent dans mon jeans, dans mon boxer et descendent sur mes fesses. L’un d’eux s’aventure là où personne ne m’a touché depuis beaucoup trop longtemps. Depuis quelques mois, j’en crève, qu’on me touche là, à cet endroit redevenu vierge de toute pénétration. Bon sang qu’est-ce que j’aimais ça, pourtant, plus jeune ! Mais comment faire comprendre à Garance que j’adore la sodomie ? Ne pas penser à elle, rester dans ma bulle avec lui. Chuchoter son prénom pour m’ancrer dans l’instant présent et l’encourager à aller plus loin. Arthur. Arthur. Il souffle et me répond qu’il est là, que tout est réel, qu’il va s’occuper de moi. — Oh oui, m’entends-je répliquer. Il rit doucement. Je me cambre et détache les boutons de mon pantalon. Son doigt pousse un peu en moi. Je souffle. Mon Dieu ! Que c’est bon ! Mon front tombe sur son épaule, j’expire de plaisir, de bien-être, d’inconfort, un peu, aussi. Je me tortille contre lui. L’une de ses mains maintient mes hanches en place tandis que de l’autre, il s’aventure un peu plus en moi. — Veux-tu que je te prenne ? murmure-t-il contre mon cou. Ses lèvres sont si douces, sa langue si chaude, sa voix si suave. — Oui. Je ne réalise pas encore ce que nous nous apprêtons à faire. Ses phalanges me quittent et ses paumes s’appliquent sur mes hanches. Sa bouche capture la mienne. Notre baiser me renverse, mon cœur chancelle, comme chaque fois que nous nous sommes embrassés. Puis il me guide afin que je me retourne. L’une de ses mains saisit la mienne en douceur et la pose sur le mur, face à moi. Il fait de même avec la seconde. Il caresse ensuite ma taille, mon cul qui lui est offert et abaisse mon jeans et mon boxer. J’entends sa respiration accélérer et je souris, fier de lui faire autant d’effet. Il me positionne comme il le souhaite, me cambre, et appuie son sexe contre moi. Je gémis, impatient qu’il me remplisse enfin. — J’arrive, bébé, je vais te faire du bien. Je fronce les sourcils. Bébé ? Il est sérieux ? Arthur parle comme ça quand il baise ? Je ferme les yeux et baisse la tête en entendant l’emballage du préservatif se déchirer. Ne te déconcentre pas Enzo, ce ne sont que des mots, nous en discuterons plus tard. — Voilà, ton daddy est prêt. Je vais te faire gémir maintenant, bébé. Hein ? — Tu es un bon garçon, Enzo. Tu vas crier tellement fort, qu’on va t’entendre dans toute la boîte. Mais tu es à moi maintenant. Le bébé à son daddy. Mais non, je ne suis pas d’accord avec ça. C’est quoi ce bordel ? Je n’ai pas le temps de m’insurger, Arthur s’enfonce en moi d’un coup sec. Je hurle de douleur, de déception, et me redresse en sursaut.